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France
Suite aux révélations de Mediapart, le football français est en pleine tourmente dans ce qu'il convient d'appeler l'affaire des quotas. Jeudi, Bixente Lizarazu a défendu Laurent Blanc.
Jeudi 5 mai - 13h00Dans les colonnes du Monde, Patrick Vieira a donné son avis sur cette affaire des quotas. « Cette histoire est scandaleuse. Je suis choqué : je n'aurais jamais imaginé que des dirigeants du football de notre pays puissent avoir de telles conversations sur l'équipe de France au sein de la Fédération. Jamais. Je connais Laurent Blanc, j'ai toujours eu de bonnes relations avec lui. Je ne crois pas qu'il soit raciste, mais je suis surpris du degré de ses commentaires. Quand je lis qu'il a dit que " les Espagnols, ils disent : ' Nous, on n'a pas de problème. Des Blacks, on n'en a pas ' ", ou " qu'est-ce qu'il y a comme grands, costauds, puissants ? Des Blacks ", c'est scandaleux ! Ce sont des propos graves » De son côté, Bixente Lizarazu défend Laurent Blanc. « J'aimerais entendre Vieira et Thuram sur cette question, a-t-il déclaré sur RTL. Faut-il couper la tête de Laurent Blanc ? Moi je dis non. Il y a eu une erreur d'analyse dans cette réunion. Il faut mettre en perspective le parcours d'un homme. Il n'a aucune idéologie raciste. Il est opposé à ce qu'on lui reproche aujourd'hui. Il fait un très bon travail en équipe de France. On ne peut pas tout foutre en l'air. J'espère qu'il ne démissionnera pas ».
Jeudi 5 mai - 11h00Une semaine après la révélation de l'affaire des quotas, Laurent Blanc, le sélectionneur des Bleus présent lors de la fameuse réunion du 8 novembre 2010, se repose actuellement en Italie. L'ancien défenseur de l'Inter Milan est attendu en fin de semaine (vendredi ou samedi) pour se faire auditionner par la commission d'enquête de la FFF. De son côté, Henri Emile, le coordinateur sportif des Bleus, n'a pas voulu s'exprimer sur l'affaire des quotas qui secoue le football français depuis une semaine. « Je préfère construire que détruire, a-t-il déclaré à Football365. Je n'ai pas envie de revenir sur tout ça. »
Mercredi 4 mai - 19h43« Je tombe sur les fesses, je tombe des nues et je me réserve le droit de défendre ma cause devant les tribunaux. » Interrogé mercredi soir sur RTL, Fernand Duchaussoy, le président de la Fédération française de football, a formellement nié avoir été au courant de l'existence de l'enregistrement de la réunion du 8 novembre dernier au siège de la Fédé lors de laquelle il a été question des quotas dans le football français. Un enregistrement qui aurait été remis ensuite à André Prevosto, à l'époque directeur général adjoint de la FFF et donc proche collaborateur de Duchaussoy.
Mercredi 4 mai - 18h15« Je ne suis pas une taupe. J'ai toujours défendu mes convictions au sein des instances compétentes, a déclaré Mohammed Belkacemi, mercredi soir sur Infosport. En conscience, en respectant les règles et sans me cacher. Je ne combats personne et je n'ai pas d'intérêts personnels. Ce que j'avais à dire, je l'ai dit les yeux dans les yeux aux personnes concernées. Je ne fais pas de politique, je ne milite pas, je suis un éducateur. Cela fait 20 ans que je travaille dans les quartiers avec les gamins, et il faut que ce soit bien clair : je ne me suis pas dénoncé. J'ai tout expliqué à la commission d'enquête : j'ai enregistré la réunion du 8 novembre 2010 pour témoigner en interne des propos inqualifiables que j'avais entendus auparavant. J'ai remis le seul enregistrement à la Fédération le 9 novembre 2010. Depuis cette date, l'enregistrement n'était plus entre mes mains mais en possession de la Fédération. Ce qui a été confirmé par les auditions. Je n'ai donc jamais remis cet enregistrement à un journaliste. Cette tempête médiatique ne me profite pas, je n'ai aucun intérêt à une telle publicité ni à un débat public. Maintenant, je m'interroge, comme tout le monde, pour savoir quel est l'intérêt à sortir cet enregistrement. En ce qui me concerne, ce n'est pas moi, cherchez ailleurs. Cette affaire me dépasse et me blesse. Je veux simplement pouvoir faire mon travail, et ne pas être une star. Je m'en fiche de tout ça. Je voulais parler aujourd'hui car tout est déformé et parce qu'on s'attaque à ma famille. Et ça, je ne peux pas l'accepter. Je ne parlerai plus aux caméras. S'il faut agir ou répondre, je verrai avec mon avocat. C'est tout. Je suis triste pour le football, triste pour les gamins. »
Mercredi 4 mai - 15h32Nouveau rebondissement dans l'affaire des quotas. Mohamed Belkacemi, la personne qui a alerté Mediapart, aurait donné un enregistrement de la réunion du 8 novembre 2010 à André Prévosto, haut responsable de la FFF, dans les jours qui ont suivi, assure le site d'informations. C'est après que Mohamed Belkacemi, chargé à la FFF du football des quartiers, aurait décidé de transmettre une copie à Mediapart pour ébruiter l'affaire.
Jeudi 5 mai - 11h00Une semaine après la révélation de l'affaire des quotas, Laurent Blanc, le sélectionneur des Bleus présent lors de la fameuse réunion du 8 novembre 2010, se repose actuellement en Italie. L'ancien défenseur de l'Inter Milan est attendu en fin de semaine (vendredi ou samedi) pour se faire auditionner par la commission d'enquête de la FFF. De son côté, Henri Emile, le coordinateur sportif des Bleus, n'a pas voulu s'exprimer sur l'affaire des quotas qui secoue le football français depuis une semaine. « Je préfère construire que détruire, a-t-il déclaré à Football365. Je n'ai pas envie de revenir sur tout ça. »
Mercredi 4 mai - 19h43« Je tombe sur les fesses, je tombe des nues et je me réserve le droit de défendre ma cause devant les tribunaux. » Interrogé mercredi soir sur RTL, Fernand Duchaussoy, le président de la Fédération française de football, a formellement nié avoir été au courant de l'existence de l'enregistrement de la réunion du 8 novembre dernier au siège de la Fédé lors de laquelle il a été question des quotas dans le football français. Un enregistrement qui aurait été remis ensuite à André Prevosto, à l'époque directeur général adjoint de la FFF et donc proche collaborateur de Duchaussoy.
Mercredi 4 mai - 18h15« Je ne suis pas une taupe. J'ai toujours défendu mes convictions au sein des instances compétentes, a déclaré Mohammed Belkacemi, mercredi soir sur Infosport. En conscience, en respectant les règles et sans me cacher. Je ne combats personne et je n'ai pas d'intérêts personnels. Ce que j'avais à dire, je l'ai dit les yeux dans les yeux aux personnes concernées. Je ne fais pas de politique, je ne milite pas, je suis un éducateur. Cela fait 20 ans que je travaille dans les quartiers avec les gamins, et il faut que ce soit bien clair : je ne me suis pas dénoncé. J'ai tout expliqué à la commission d'enquête : j'ai enregistré la réunion du 8 novembre 2010 pour témoigner en interne des propos inqualifiables que j'avais entendus auparavant. J'ai remis le seul enregistrement à la Fédération le 9 novembre 2010. Depuis cette date, l'enregistrement n'était plus entre mes mains mais en possession de la Fédération. Ce qui a été confirmé par les auditions. Je n'ai donc jamais remis cet enregistrement à un journaliste. Cette tempête médiatique ne me profite pas, je n'ai aucun intérêt à une telle publicité ni à un débat public. Maintenant, je m'interroge, comme tout le monde, pour savoir quel est l'intérêt à sortir cet enregistrement. En ce qui me concerne, ce n'est pas moi, cherchez ailleurs. Cette affaire me dépasse et me blesse. Je veux simplement pouvoir faire mon travail, et ne pas être une star. Je m'en fiche de tout ça. Je voulais parler aujourd'hui car tout est déformé et parce qu'on s'attaque à ma famille. Et ça, je ne peux pas l'accepter. Je ne parlerai plus aux caméras. S'il faut agir ou répondre, je verrai avec mon avocat. C'est tout. Je suis triste pour le football, triste pour les gamins. »
Mercredi 4 mai - 15h32Nouveau rebondissement dans l'affaire des quotas. Mohamed Belkacemi, la personne qui a alerté Mediapart, aurait donné un enregistrement de la réunion du 8 novembre 2010 à André Prévosto, haut responsable de la FFF, dans les jours qui ont suivi, assure le site d'informations. C'est après que Mohamed Belkacemi, chargé à la FFF du football des quartiers, aurait décidé de transmettre une copie à Mediapart pour ébruiter l'affaire.
Mercredi 4 mai - 8h15La FFF cherchait sa « taupe », elle l'a : c'est Mohammed Belkacemi, conseiller technique national en charge du football de quartier, qui se serait dénoncé mardi à l'occasion du démarrage d'une enquête suite aux révélations de Mediapart. Mohammed Belkacemi aurait enregistré la fameuse réunion du 8 novembre dernier où la DTN a émis l'idée de mettre en place des quotas ethniques au moment de former ses footballeurs.
Lundi 2 mai - 19h02Chantal Jouanno, la Ministre des Sports, est revenue lundi sur la décision de suspendre provisoirement François Blaquart dans l'affaire des quotas mais dément avoir souhaité également que Laurent Blanc subisse le même sort que le DTN.
Lundi 2 mai - 18h26Dans une interview publié ce lundi sur le site de Mediapart, Lilian Thuram répète son désir de voir les participants à la réunion du 8 novembre dernier démis de leurs fonctions respectives. Une demande qui concerne le sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc.
Lundi 2 mai - 17h33Joël Muller, le président du syndicat des entraîneurs, a fait part lundi du soutien de l'UNECATEF à Laurent Blanc, le sélectionneur de l'équipe de France, ainsi qu'à François Blaquart, le DTN suspendu à titre provisoire, dans l'affaire des quotas.
Dimanche 1er mai - 19h40
Invité du Canal Football Club, Alou Diarra s'est exprimé au sujet de l'affaire des quotas. Le capitaine de Bordeaux de Bordeaux soutient Laurent Blanc, son ancien entraîneur aux Girondins, et certifie que ce dernier n'est pas raciste.
Lundi 2 mai - 19h02Chantal Jouanno, la Ministre des Sports, est revenue lundi sur la décision de suspendre provisoirement François Blaquart dans l'affaire des quotas mais dément avoir souhaité également que Laurent Blanc subisse le même sort que le DTN.
Lundi 2 mai - 18h26Dans une interview publié ce lundi sur le site de Mediapart, Lilian Thuram répète son désir de voir les participants à la réunion du 8 novembre dernier démis de leurs fonctions respectives. Une demande qui concerne le sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc.
Lundi 2 mai - 17h33Joël Muller, le président du syndicat des entraîneurs, a fait part lundi du soutien de l'UNECATEF à Laurent Blanc, le sélectionneur de l'équipe de France, ainsi qu'à François Blaquart, le DTN suspendu à titre provisoire, dans l'affaire des quotas.
Dimanche 1er mai - 19h40
Invité du Canal Football Club, Alou Diarra s'est exprimé au sujet de l'affaire des quotas. Le capitaine de Bordeaux de Bordeaux soutient Laurent Blanc, son ancien entraîneur aux Girondins, et certifie que ce dernier n'est pas raciste.
Dimanche 1er mai – 11h57
Interrogé dans le cadre de l'émission Téléfoot, Lilian Thuram évoque l'affaire des quotas au sein de la FFF. Le recordman des sélections en Bleu estime que Laurent Blanc devra partir si ses propos sont confirmés.
Interrogé dans le cadre de l'émission Téléfoot, Lilian Thuram évoque l'affaire des quotas au sein de la FFF. Le recordman des sélections en Bleu estime que Laurent Blanc devra partir si ses propos sont confirmés.
Samedi 30 avril – 19h26
S'il réaffirme que les soupçons de racisme le concernant lui étaient insupportables,Laurent Blanc présente ses excuses s'il « a heurté certaines sensibilités » dans ce qu'il convient désormais d'appeler l'affaire des quotas.
S'il réaffirme que les soupçons de racisme le concernant lui étaient insupportables,Laurent Blanc présente ses excuses s'il « a heurté certaines sensibilités » dans ce qu'il convient désormais d'appeler l'affaire des quotas.
Samedi 30 avril – 16h57
Interrogé par Football365, François Blaquart réagit suite à sa suspension provisoire. « Sincèrement, je la trouve extrêmement injuste sur le fond. Il y a quelque chose qui a été monté en épingle et qui n'a rien à voir avec la réalité. Par contre, je la considère logique sur la forme compte tenu de mon attachement avec le Ministère et le FFF. J'attends avec beaucoup d'impatience les résultats de la commission d'enquête. Je suis extrêmement serein sur l'issue de cette affaire. »
Interrogé par Football365, François Blaquart réagit suite à sa suspension provisoire. « Sincèrement, je la trouve extrêmement injuste sur le fond. Il y a quelque chose qui a été monté en épingle et qui n'a rien à voir avec la réalité. Par contre, je la considère logique sur la forme compte tenu de mon attachement avec le Ministère et le FFF. J'attends avec beaucoup d'impatience les résultats de la commission d'enquête. Je suis extrêmement serein sur l'issue de cette affaire. »
Samedi 30 avril – 15h15
Dans l'attente des conclusions d'une enquête menée par la FFF, François Blaquart, le DTN du football français, est suspendu de ses fonctions par La ministre des Sports, Chantal Jouanno, et le président de la FFF, Fernand Duchaussoy.
Dans l'attente des conclusions d'une enquête menée par la FFF, François Blaquart, le DTN du football français, est suspendu de ses fonctions par La ministre des Sports, Chantal Jouanno, et le président de la FFF, Fernand Duchaussoy.
Samedi 30 avril – 12h33
Erick Mombaerts, le sélectionneur de l'équipe de France Espoirs, réagit aux accusations de Mediapart. Selon lui, « ce n'est qu'une discussion et en plus, elle n'a abouti à rien. Il n'a jamais été question de mettre en place des quotas raciaux. Le pire, c'est d'être affublé de cette étiquette de raciste. »
Erick Mombaerts, le sélectionneur de l'équipe de France Espoirs, réagit aux accusations de Mediapart. Selon lui, « ce n'est qu'une discussion et en plus, elle n'a abouti à rien. Il n'a jamais été question de mettre en place des quotas raciaux. Le pire, c'est d'être affublé de cette étiquette de raciste. »
Samedi 30 avril – 10h02
Mediapart publie sur son site des extraits de la réunion de la FFF du 8 novembre 2010 dont l'objet aurait été la réflexion autour de quotas ethniques dans les centres de formation français.
Mediapart publie sur son site des extraits de la réunion de la FFF du 8 novembre 2010 dont l'objet aurait été la réflexion autour de quotas ethniques dans les centres de formation français.
Vendredi 29 avril – 20h24
Fabrice Arfi, journaliste à Mediapart, nous confirme que Laurent Blanc l'a appelé jeudi suite à la parution de l'enquête accusant les dirigeants français de discrimination raciale. « Ça peut être un possible début d'aveu. Laurent Blanc m'a appelé hier soir en me disant qu'il n'était pas présent à la réunion du 8 novembre. Mais quand je lui ai dit qu'il y avait une photo de lui assez nette sur le site de la FFF, il m'a dit « Ah bon ? » Il a enchaîné en me disant que c'était un Conseil Fédéral. Je lui ai répondu que le président de la Fédération est venu en fin de réunion mais c'était avant tout un rassemblant de la DTN. Je suis un peu surpris. Il m'a également dit qu'il ne souhaitait pas porter plainte pour diffamation contre Mediapart car ce serait nous donner trop d'importance. Vu la gravité des faits que nous rapportons, peut-on le prendre comme un début d'aveu ? »
Fabrice Arfi, journaliste à Mediapart, nous confirme que Laurent Blanc l'a appelé jeudi suite à la parution de l'enquête accusant les dirigeants français de discrimination raciale. « Ça peut être un possible début d'aveu. Laurent Blanc m'a appelé hier soir en me disant qu'il n'était pas présent à la réunion du 8 novembre. Mais quand je lui ai dit qu'il y avait une photo de lui assez nette sur le site de la FFF, il m'a dit « Ah bon ? » Il a enchaîné en me disant que c'était un Conseil Fédéral. Je lui ai répondu que le président de la Fédération est venu en fin de réunion mais c'était avant tout un rassemblant de la DTN. Je suis un peu surpris. Il m'a également dit qu'il ne souhaitait pas porter plainte pour diffamation contre Mediapart car ce serait nous donner trop d'importance. Vu la gravité des faits que nous rapportons, peut-on le prendre comme un début d'aveu ? »
Vendredi 29 avril – 15h56
Le DTN, François Blaquart, mis en cause dans l'enquête réalisée par Mediapart jeudi, nie les accusations de discriminations raciales. « Je démens, c'est une évidence. Et il n'y eu aucune instruction donnée aux centres de formation et aux pôles espoirs. Notre seul problème est celui des doubles nationalités qui n'a rien à voir avec la couleur de peau. »
Le DTN, François Blaquart, mis en cause dans l'enquête réalisée par Mediapart jeudi, nie les accusations de discriminations raciales. « Je démens, c'est une évidence. Et il n'y eu aucune instruction donnée aux centres de formation et aux pôles espoirs. Notre seul problème est celui des doubles nationalités qui n'a rien à voir avec la couleur de peau. »
Vendredi 29 avril – 13h40
En conférence de presse, le président de la FFF, Fernand Duchaussoy, confirme qu'il ouvrira une enquête en interne après l'enquête réalisée par Mediapart.
En conférence de presse, le président de la FFF, Fernand Duchaussoy, confirme qu'il ouvrira une enquête en interne après l'enquête réalisée par Mediapart.
Vendredi 29 avril – 13h05
Lors d'une conférence de presse tenue à Bordeaux, le sélectionneur national Laurent Blanc confirme qu'il a eu une réunion le 8 novembre avec les dirigeants du football français. « Le but était de parler d'un projet de jeu, de ce que la formation doit mettre en place pour avoir les meilleurs résultats dans cinq ans. Je n'ai pas entendu parler de quotas. »
Lors d'une conférence de presse tenue à Bordeaux, le sélectionneur national Laurent Blanc confirme qu'il a eu une réunion le 8 novembre avec les dirigeants du football français. « Le but était de parler d'un projet de jeu, de ce que la formation doit mettre en place pour avoir les meilleurs résultats dans cinq ans. Je n'ai pas entendu parler de quotas. »
Vendredi 29 avril – 7h52
La Ministre de la Jeunesse et des Sports, Chantal Jouanno, indique qu'elle avait demandé l'ouverture d'une enquête suite aux révélations de Mediapart sur la mise en place éventuelles de quotas ethniques au sein de la formation.
La Ministre de la Jeunesse et des Sports, Chantal Jouanno, indique qu'elle avait demandé l'ouverture d'une enquête suite aux révélations de Mediapart sur la mise en place éventuelles de quotas ethniques au sein de la formation.
Jeudi 28 avril – 22h04
La ministre des sports, Chantal Jouanno, communique sur l'enquête réalisée par Mediapart accusant la FFF de discrimination. « Je prends acte du démenti de la Fédération Française de football quant à l'existence d'une telle politique et je l'invite à faire très rapidement toute la lumière sur les allégations de l'article. »
La ministre des sports, Chantal Jouanno, communique sur l'enquête réalisée par Mediapart accusant la FFF de discrimination. « Je prends acte du démenti de la Fédération Française de football quant à l'existence d'une telle politique et je l'invite à faire très rapidement toute la lumière sur les allégations de l'article. »
Jeudi 28 avril – 21h26
Fernand Duchaussoy, le président de la FFF, réagit rapidement aux révélations de Mediapart. « Je suis surpris de cette information. Il faut demander à François Blaquart (Ndlr : le Directeur Technique National). Il y a eu une intervention la semaine dernière du Conseil Fédéral et il n'a jamais été question de cela. Cela me choque. » André Merelle, l'ancien directeur de l'INF Clairefontaine, confirme au contraire : « Oui, c'était sous la direction de Gérard Houllier. Il n'y avait pas de quotas à proprement parler mais des réflexions sur le nombre de black et de beurs. Selon eux dont François Blaquart, il y en avait un trop grand nombre. Moi je ne comprenais pas pourquoi il y en avait trop par rapport à nos pauvres petits blancs. Mais il faut se rendre à l'évidence, les meilleurs étaient ceux qui étaient en banlieue. »
Fernand Duchaussoy, le président de la FFF, réagit rapidement aux révélations de Mediapart. « Je suis surpris de cette information. Il faut demander à François Blaquart (Ndlr : le Directeur Technique National). Il y a eu une intervention la semaine dernière du Conseil Fédéral et il n'a jamais été question de cela. Cela me choque. » André Merelle, l'ancien directeur de l'INF Clairefontaine, confirme au contraire : « Oui, c'était sous la direction de Gérard Houllier. Il n'y avait pas de quotas à proprement parler mais des réflexions sur le nombre de black et de beurs. Selon eux dont François Blaquart, il y en avait un trop grand nombre. Moi je ne comprenais pas pourquoi il y en avait trop par rapport à nos pauvres petits blancs. Mais il faut se rendre à l'évidence, les meilleurs étaient ceux qui étaient en banlieue. »
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